Forum populaire du Réseau de la commission populaire

Promo forum

Écoutez la promo du forum.

Biographies

Biographies des invitéEs


Abousfian Abdelrazik a été arrêté en 2003 alors qu’il était en visite au Soudan. La Cour fédérale a ensuite déclaré que son arrestation a probablement eu lieu à la demande du SCRS. Abousfian a été détenu et torturé. C’est dans ce contexte qu’il a été interrogé par les agents du SCRS. Après qu’il ait été relâché, il a été empêché de retourner à Montréal, entre autres à cause de l’usage stratégique d’une liste noire de l’ONU. La Cour fédérale a finalement ordonné au gouvernement canadien de le rapatrier. Maintenant de retour à Montréal, Abousfian poursuit sa campagne pour voir son nom retiré de la liste noire « 1267 » de l’ONU, une liste qui l’empêche de voyager à l’étranger et qui impose un gel de ses actifs.

Hassan Almrei a été arrêté en vertu d’un certificat de sécurité, en octobre 2001. Il a passé plus de quatre ans en isolement dans une prison provinciale, à Toronto. Plus tard, il a été transféré dans un centre de détention à Kingston. Ce centre de détention – surnommé « Guantanamo Nord » – a été construit spécialement pour les personnes détenues en vertu d’un certificat de sécurité. M. Almrei a été libéré sous des conditions draconiennes en 2009. Il est resté en assignation à domicile jusqu’à ce que la Cour fédérale ait invalidé le certificat de sécurité contre lui, plus tard cette année.

Issam Alyamani est un réfugié palestinien, un militant, et un écrivain qui reste au Canada, depuis 1985. Deux certificats de sécurité ont été émis contre lui pendant les années 1990, dont deux ont été annulés par la Cour fédéral. En 2005, il a été jugé inadmissible au Canada en raison du fait qu’il était un ancien membre du PFLP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine), un groupe qui a été considéré comme étant une « organisation terroriste », en 2003. Un ordre d’expulsion a été émis contre M. Alyamani, en 2006.

Ramani Balendra a travaillé comme intervenante communautaire au Centre des Femmes Sud-Asiatiques, depuis 1990, en travaillant étroitement avec la communauté tamoule du Sri Lanka. Elle est également une des membres fondateurs du Congrès Tamoul du Canada (en Quebec). Elle est aussi impliquée dans plusieurs campagnes pour l’élimination des abus de droits de l’homme contre les tamouls au Sri Lanka.

Matthew Behrens est un organisateur communautaire depuis longtemps et le coordonnateur du Campaign to Stop Secret Trials in Canada et Stop Canadian Involvement in Torture.

Nazila Bettache est une organisatrice basée à Montréal. Elle a été impliquée dans des luttes féministes, de justice pour les immigrant-e-s, de solidarité avec les peuples autochtones, et contre la brutalité policière au cours des dernières années. Elle a été membre du comité de soutien pour Iban Apaolaza Sancho, un prisonnier politique Basque qui a été détenu et expulsé du Canada en raison des « mesures de sécurité en immigration ».

Fred Burrill est un militant et un historien impliqué dans les luttes en solidarité avec les peuples autochtones, les luttes pour la justice des immigrantEs, et les initiatives anarchistes à Montréal.

Marc-André Cyr étudiant en science politique et collaborateur à divers journaux et militant pour les droits sociaux.

Ellen Gabriel est une militante de la communauté de Kanehsatake.

Tatiana Gomez est active autour des questions du travail et de la migration depuis plus de dix ans. Elle est une avocate au service de la communauté.

Suleyman Güven , basé à Toronto, est le rédacteur de Yeni Hayat, une source d’information en ligne. Un réfugié Kurde de la Turquie, M. Güven est arrivé au Canada en 1991, et a été reconnu comme étant un réfugié en 1993. Le SCRS a tenté de lui faire du chantage en lui offrant des papiers s’il devenait un informateur. Lorsqu’il a refusé, le SCRS a prétendu qu’il était membre du PKK, un organisme considéré par le SCRS comme étant un organisme terroriste. M. Güven n’a reçu ses papiers jusqu’à 2006, suite à une lutte prolongée.

Yavar Hameed est activement impliqué depuis le 11 septembre 2001 en donnant des conseils aux Musulmans et aux Arabes dans un contexte d'enquêtes du SCRS, sur les enjeux de la sécurité nationale, comme défenseur des droits humains face à un « État sécuritaire » de plus en plus dur. Il a représenté Abousfian Abdelrazik dans ses démarches pour être rapatrié du Soudan après une « rendition » orchestrée par le SCRS. Il est présentement l'avocat de Mohammad Mahjoub dans son dossier de certificat de sécurité.

Sophie Lamarche Harkat est une défenseuse infatigable de droits depuis l’arrestation de son mari, M. Mohamed Harkat, en vertu d’un certificat de sécurité le 10 décembre 2002. Du jour au lendemain, Sophie est devenue une porte-parole sur cette question et a vécu huit ans d’expérience intense en travaillant avec les médias.

Mostafa Henaway est un organisateur communautaire avec le Centre de Travailleurs et Travailleuses Immigrants (CTI) à Montréal. Le CTI est un centre d’éducation et de campagne pour les travailleurs et travailleuses immigrant-e-s à Montréal, fournissant du soutien aux travailleurs qui se présentent au Centre pour des conseils et bâtissant des campagnes plus larges autour d’un éventail de questions qui concerne les droits des travailleurs et travailleuses immigrantEs.

Helen Hudson est une organisatrice antiautoritaire basée à Montréal. Son travail actuel se concentre surtout sur la solidarité avec les prisonniers politiques.

Gary Kinsman est co-auteur de « The Canadian War on Queers : National Security as Sexual Regulation » et éditeur de “Whose National Security? » et « Sociology for Changing the World ». Un militant auprès des luttes de libération queer et anticapitalistes depuis longtemps, il est membre de Sudbury Against War and Occupation et le Palestine Solidarity Working Group. De plus, il enseigne la sociologie à l’Université Laurentienne.

Ian McKay est professeur d'Histoire à Queen's University. Ses intérêts de recherche touchent l'histoire culturelle canadienne; il s'intéresse notamment à l'histoire sociale et économique du 19e et 20e siècle dans les régions atlantiques du Canada, avec une attention particulière aux mouvements de la classe ouvrières et au tourisme; à l'histoire du Canada en tant qu'ordre libéral; et à l'histoire tant canadienne qu'internationale des mouvements socialistes. Ses récents livres incluent Rebels, Reds, Radicals: Rethinking Canada's Left History (2005); et Reasoning Otherwise: Leftists and the People's Enlightenment in Canada, 1890-1920 (2008).

Dieter Misgeld , originaire d’Allemagne, est un professeur retraité de l’Université de Toronto. Le conjoint d’Amparo Torres, M. Dieter a beaucoup d’expérience de travail en Amérique latine.

Clifton Arihwakehte Nicholas est un Mohawk de Kanehsatake qui a été actif lors de la crise d'Oka de 1990 et qui demeure très actif au sein de la communauté et de la résistance de celle-ci. Clifton ainsi que d'autres membres de sa communauté ont été contactés par le SCRS.

Mona Oikawa est une professeure associée du programme Race, Ethnicity and Indigeneity à York University. Ses recherches récentes examinent la relation des Canadiens d'origine japonaise à une histoire du colonialisme au Canada. Son livre Cartographies of Violence: Japanese Canadian Women, Memory, and the Subjects of the 'Internment' paraîtra sous peu à la University of Toronto Press.

Dominique Peschard est président de la Ligue des droits et libertés. Il a donné de nombreuses conférences au Québec sur des questions liées à la prolifération des mécanismes de contrôle et de surveillance. Il a rédigé et présenté un rapport sur le projet de carte d'identité nationale au Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration ainsi que sur la biométrie pour la Commission de l’éthique de la science et de la technologie du Québec. Il a fondé et présidé le colloque « On nous fiche, ne nous en fichons pas! » qui s'est déroulé à Montréal en janvier 2010. Il est aussi membre du comité coordinateur du Groupe de surveillance international des libertés civiles.

Marie-Eve Sauvé est active dans Tadamon et dans la Convergence des Luttes Anticapitalistes (la CLAC). Elle a été sujet de harcèlement par le SCRS avant les manifestations contre les Olympiques et la visite de George W. Bush à Montréal en 2009. Pendant le sommet du G20 à Toronto en juin 2010, elle a été arrêtée de façon « préventive » sous des accusations de complot à Toronto le matin du 26 juin, avant le début de la manifestation. Elle a passé plusieurs journées en prison et a été accusée de « weapons dangerous » avant que toutes les accusations aient été abandonnées après quelques mois.

Saini Chattar Singh est le vice-président du Centre communautaire des punjabis du Québec.

Sivanathan Sivaraman est arrivé au Canada en tant que réfugié Tamoul en provenance du nord du Sri Lanka, il est aujourd'hui actif sur la question des droits humains. Sivaraman est le co-propriétaire du bâtiment qui a hébergé un centre communautaire pour les Tamouls de Montréal jusqu'à celui-ci soit fermé par la GRC sur la base de soupçons le liant à l'organisation des Tigres de libération de l'Îlam Tamoul. Depuis ce temps, Sivaraman a été impliqué dans de coûteuses démarches légales pour retrouver l'accès à sa propriété.

Amparo Torres est née en Colombie, où elle a été une syndicaliste et co-fondatrice du parti gauchiste « parapluie » et non-factionnaire « Union Patriotica ». Elle a subi de la persécution sévère lors du début de sa carrière comme avocate en relations de travail, et elle a dû quitter le pays. Elle est arrivée au Canada en 1996 comme réfugiée au sens de la Convention de l’ONU. Présentement, elle est menacée d’expulsion à cause de ses activités politiques passées en Colombie et en Amérique latine.

Tamara Vukov est une chercheure, cinéaste et activiste basée à Montréal au Québec. Est elle une chercheure associée à l'Institut Simone de Beauvoir, est active dans le réseau Global Balkans, dans le collectif d'arts médiatiques Volatile Works et a été impliqué de manière intermitente avec le Réseau de la commission populaire.

Jared Will est un avocat montréalais spécialisé en immigration et en droit criminel, avec un intérêt particulier dans les campagnes et le litige concernant des questions de « sécurité national ».

Le Réseau de la Commission populaire est un groupe de travail du GRIP-Concordia qpirgconcordia.org 514.848.7585 info@qpirgconcordia.org

Contactez le Réseau de la commission populaire: GRIP-Concordia - Réseau de la commission populaire c/o Université Concordia 1455 de Maisonneuve O Montréal, QC, H3G 1M8 commissionpopulaire@gmail.com

Ce site est basé sur le Fluid 960 Grid System